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Bonne chance

6 heures du matin, sur la terrasse du B & B où je joue les SDF de luxe avec mon fils en Italie vu qu'on n'est loin d’être posés voire d'en avoir jamais les moyens au rythme où filent nos sous et où tout est massivement détruit. Cernée par les merles qui s’époumonent joyeusement et rivalisent de trilles pour faire apparaitre le soleil. J'aime bien ce moment de paix. Théophane dort encore avec Faolosa, la chatte de l’hôtel qui nous a adoptés et constitue ma foi un sacré argument commercial outre le petit prix qu'on veut bien nous faire ici. Et pendant ce temps-là, dans la France que l'on a quittée dès que la providence nous a sortis du RSA et de l'isolement des non-vaxx en morne campagne soumise, les manifestants avalent un premier café en se demandant s'ils rentreront blessés ou si ils peuvent l'emporter. Sur les réseaux sociaux, les commentateurs se tiennent prêts tandis que la presse mainstream attend ses dépêches pour rapporter l'affrontement sous des angles déjà convenus.

Tout le monde est dans son rôle et je vois déjà de nouveaux messages pour m'interroger sur ce statut de journaliste affiché. Alors que deux mois plus tôt, j'étais uniquement cette amie FB disparue depuis deux ans et que certains d'entre vous ont connue et soutenue jadis.

Une immense impression d'artificialité. Certes, je suis effectivement une journaliste indépendante, jamais encartée et seulement passée par un canard régional avant l'ère des journaux en ligne. Révulsée par la façon dont déjà, les gens étaient manipulés à cette époque-là. Attachée à l'éthique, à l'intégrité et aux faits et aux gens qui citent encore leurs sources et savent se remettre en question et reconnaitre leurs erreurs.

Mais je suis avant tout une maman en exil et en quête de refuge avec peu d'argent devant moi. Quelqu'un qui sait le poids et l'horreur de la franc-maçonnerie et de ses hauts-grades psychopathes. Je le sais depuis le berceau, en tant qu'ex-offrande "au réseau" d'une puissante loge de Pau. La première fois que j'ai assisté à un meurtre rituel d'enfant et qu'on m'a moi-même violée, je devais n'avoir que trois ans. "Élargie" au poignard et réparée ensuite à Paris sans la moindre enquête. Les rituels sataniques, les essais cliniques et militaires sur des gosses gracieusement offerts pour ce faire, la prostitution sous drogues diverses et le conditionnement mental, tout ça j'en ai fait l'expérience. Personnellement, massivement. Comme l'ingérence permanente, la surveillance renforcée et l'exil, bien avant l'Italie. Les gens qui ont "de grands projets pour vous" puis qui vous font payer si cher de ne pas vouloir obéir. Les vendettas administratives récurrentes, les proches menacés ou soudoyés pour trahir... Jusqu'à mon fils qui n'a pas eu droit à un père comme moi, jamais, à un époux.

C'est tout ça que je suis. Une survivaliste de la vie sur qui les psy-op ne peuvent plus prendre. Ces malades, je les connais trop. Et cela me rend souvent très désabusée voire complètement asociale quand je constate à quel point ils parviennent à leurs fins, déploient leur agenda, manipulent et lobotomisent le troupeau des soumis et contiennent les récalcitrants, notamment avec les réseaux sociaux.

Bien sûr , arrivé à un certain point d'oppression, de maladie mentale, de détresse et de rage, le peuple peut craquer voire devenir incontrôlable. Mais c'est justement du chaos, de la haine et de la destruction que ces types-là se régalent. Alors appeler à l'insurrection... Dire que c'est une étape nécessaire "et puis on verra après"... Soit. Commencer à vivre sans eux est pourtant une option aussi, les réseaux Solaris en font en douceur la démonstration. Et c'est ce dont j'ai de plus en plus envie moi aussi. Cesser de faire le jeu des mondialistes comme j'ai cessé d'obéir à leurs injonctions. Comme je me passe de smartphone, de box à la maison sachant que de toutes façons, je n'ai plus de maison. ^^

Alors revenir sur les réseaux me fait tout autant de mal que de bien. La frustration d'échanges incomplets et restreints, parce qu'on ne communique qu'un dixième de ce qu'on est avec uniquement des mots. Le refus qu'on m'accole telle ou telle étiquette. La pression de répondre, remplir en contenus, quand le wifi de l’hôtel est correct alors que mon fils et moi avons d'autres impératifs. L'impression dérangeante de ne jouer qu'un rôle au sein de ce théâtre que j'ai hâte de voir s'effondrer. Pour moi, les jeux sont faits. Avec d'un côté ceux qui n'acceptent plus la moindre compromission, n'ont pas peur de la mort et se projettent déjà dans l'après parce qu'ils acceptent l'idée que cette civilisation doit s'autodétruire. Et de l'autre, ceux qui d'une façon ou d'une autre, demeurent incomplets parce qu'ils fuient des pans entiers de réalité pour tenir face à leurs peurs et à leurs démons. Ce qui se passera maintenant n'est que le résultat du chemin parcouru individuellement. Des étapes préalables, visibles et invisibles, qu'on a franchies ou pas. Les peurs commuées en rage vengeresse donneront malheureusement le "la".

Et ici ou là demeureront des piliers calmes et droits dans la tempête, lumineux, non-violents, quoique capable de se défendre. Détachés.

C'est cela que j'aimerais conjuguer. Mon détachement et mon acceptation de ce qui vient comme conséquence logique de nos errements et lâchetés collectifs. Avec l'envie d’être encore là pour contrer et dénoncer ceux qui s'en prennent aux enfants et aux justes fragilisés qui sont pourtant eux aussi des piliers du monde d'après. Protéger la résistance, la vraie, tout ce qui brille encore assez pour que demain soit différent et qu'on s'y retrouve pour de vrai.

Maitriser mes propres émotions et démons. Ce sentiment stérile de ne servir à rien qui revient toujours m'assaillir, sournois et entêté. Être moi-même et vraie. On a tous un sacré chantier personnel à gérer !

Donc journaliste indépendante mais quand ma propre vie m'en laissera le temps et surtout lorsque cela aura du sens pour moi car c'est bien le plus important. Donner du sens et trouver le sens de ce que nous vivons tous.

Bonne chance !

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